Le monitoring bébé fait partie des examens auxquels la femme enceinte doit passer dans le cadre du suivi de grossesse. Il permet de contrôler le rythme cardiaque du bébé et les contractions de votre utérus. Ces données permettent aux professionnels de santé d’évaluer le confort de votre enfant, ainsi que sa viabilité dans l’utérus. Mais quand faut-il le faire ? Voici la réponse de la rédaction.
Le monitoring, c’est quoi ?
Le monitoring est un examen prénatal pour évaluer les conditions de vie de votre bébé. La sage-femme surveille notamment les battements de son cœur et vos contractions. Pour ce faire, le professionnel de santé utilise un appareil que l’on appelle cardiotocographe.
Cet appareil dispose d’un écran et de deux sondes qui captent les données sur le ventre de la maman. La première sonde permet de mesurer le rythme cardiaque du fœtus. L’autre détecte les contractions utérines la patiente. La sage-femme en déduit leur intensité et leur régularité.
Pourquoi faire du monitoring bébé ?
Le monito bébé permet avant tout de détecter les signes anormaux concernant votre grossesse. Les données sur le rythme cardiaque du bébé et vos contractions aident à savoir s’il ne souffre d’aucune détresse fœtale. Cette surveillance systématique permet une prise en charge rapide, en cas de problème.
Le rythme cardiaque doit se situer entre 110 et 160 bpm. Quant aux contractions, elles existent bel et bien en fin de grossesse, même si vous ne les ressentez pas. Le risque est que l’intensité soit trop élevée pour l’âge fœtal. La sage-femme doit se tenir prête en cas de menace d’accouchement prématuré. Parfois, il est aussi vital de déclencher « le travail » au plus vite. Enfin, le monito grossesse est un outil de diagnostic prénatal qui aide aussi à prédire si une opération césarienne est nécessaire pour l’accouchement.
Monitoring grossesse, à partir de quand le faire ?
Le monitoring bébé n’est pas un examen obligatoire pour la préparation à la naissance. Toutefois, vous devriez le faire pour éviter les mauvaises surprises. Il faut faire le premier monitoring grossesse aux alentours des 22 SA (=semaine d’aménorrhée). Cela vous permet de prévenir un accouchement prématuré.
Après, il est plus prudent de faire un monitoring si votre grossesse dépasse le terme, c’est-à-dire à partir des 41 semaines d’aménorrhée. Outre la surveillance du liquide par échographie, cet examen supplémentaire permet à la sage-femme de contrôler les contractions.
Aussi, l’équipe médicale ou la sage-femme vous fait passer un monitoring pendant le travail, avant l’accouchement. Il est important de surveiller votre état et celui du bébé.
Par ailleurs, le professionnel de santé conseillera un monito aux futures mamans si elles rencontrent des complications durant votre grossesse. Voici les motifs possibles d’un monitoring en maternités : diabète gestationnel, hypertension, placenta anormal, retard de croissance.
Si tout va bien lors du premier monitoring fin de grossesse, la sage-femme pourrait toutefois vous recommander des séances hebdomadaires en centre hospitalier jusqu’à l’accouchement. En général, elle fait un petit contrôle de routine du rythme cardiaque. En revanche, si votre cas requiert une attention particulière, vous devriez faire un monitoring contraction et rythme cardiaque 2 à 3 fois par semaine.
Comment se déroule une séance de monitoring ?
Le monitoring des femmes enceintes se passe dans un établissement médical. Il peut s’agir de la maternité, du cabinet de votre sage-femme, ou du service de gynécologie obstétrique. Vous serez allongée sur un lit médical, comme pour un écho.
Le professionnel de santé, en charge de la surveillance de la grossesse, place la sonde monitoring contraction au niveau de votre nombril. L’autre sonde doit se trouver à l’emplacement du cœur du fœtus pour mesurer son rythme. En cas de grossesse multiple, la future maman a droit à une sonde supplémentaire pour chaque bébé.
Une fois les sondes en place, la sage-femme lance le cardiotocographe. L’appareil enregistre les données, et les retranscrit sur papier. Ce sont des ondes que seuls les véritables professionnels de santé peuvent interpréter.
Mais combien de temps dure un monitoring ? Pour les contrôles de routine, il ne devrait pas durer plus de 30 minutes. Toutefois, la durée de monitoring dépend des facteurs à surveiller. Il faudra être plus patient pour les grossesses à complications. Et lors de l’accouchement, la future maman sera liée au monitoring jusqu’à la phase de la poussée.