Il y a la vision du couple perçue par le couple lui-même et puis il y a celle qu’ont les autres, les amis, la famille, les inconnus. Et ces regards extérieurs se font d’ailleurs parfois de bons conseils… Mais quid du couple parental vu par l’enfant ? Comment perçoit-il ses parents ? Et peut-on encore parler de couple parental quand ses protagonistes ont choisi d’évoluer loin l’un de l’autre ?
Rester un couple parental même après un divorce
L’époque moderne viserait à remplacer le mot ‘couple’ par le mot ‘duo’, voire par l’expression chère à l’autrice américaine Lois Lowry : ‘unité familiale’. Or, il faut bien distinguer la notion de couple, d’unions entre deux personnes désireuses de partager une vie commune, de celle d’unité familiale. En effet, même dissous et même plongé au cœur d’autres relations amoureuses, les membres du couple n’en restent pas moins les seules références parentales pour l’enfant. A ses yeux, il existe bien un couple parental, ou, si vous préférez, un duo de parents…
Pour son bien, il est préférable de conserver une forme d’unité dans l’éducation à lui donner. Si bien que les deux parents, notamment lors de décisions importantes ou en situation de crise, se doivent de s’unir dans l’éducation. Le plus dur néanmoins, c’est de parvenir à conserver cette union une fois le divorce ou la séparation consommés.
Toujours opter pour la procédure la plus simple
Une séparation n’est jamais simple à vivre. De manière générale, on aimerait toutes et tous voir ces périodes durer le moins longtemps possible, de façon à ce que la part administrative du couple soit enfin en conformité avec la réalité. Car dès lors que la décision est prise, le temps qui suit jusqu’à l’acte définitif peut être (très) mal vécu.
Entre la lenteur des procédures administratives et juridiques, les ressentiments susceptibles de refaire surface, les tensions relatives aux détails pécuniaires… Il existe quantité de raisons pour que la séparation que l’on souhaite claire et nette, se transforme en déchirement baveux difficile à cicatriser. C’est pourquoi, si vous en avez l’opportunité, saisissez la chance offerte par une procédure de divorce par consentement mutuel, plus simple, plus rapide et bien moins coûteuse. Des éléments clairs et formels aboutissant à une convention de divorce sans juge validée par le notaire.
Ainsi, la période du divorce étant bien plus courte, vous faites l’économie d’une longue période tendue et, accessoirement, d’arguments susceptibles de passer la ligne rouge. Ce qui, n’en doutons pas un seul instant, favorisera grandement les relations parentales dans le futur, gage de stabilité et de plus de sérénité dans l’éducation de l’enfant.
Le divorce par consentement mutuel
Le divorce par consentement mutuel, encore appelé divorce amiable ou divorce sans juge, est une procédure en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Elle permet aux couples de trouver un accord amiable sur les conséquences du divorce (conséquences patrimoniales, financières, sociales…) sans avoir recours au juge aux affaires familiales. Tous les couples mariés sont éligibles à cette procédure à la condition que l’une ou l’autre des parties ne fasse pas l’objet d’une mesure de protection. Un autre élément peut toutefois interrompre la procédure et la ramener dans le giron des divorces contentieux ; la volonté d’un enfant de rencontrer un juge. Si les époux se révélaient incapables de s’entendre sur les conséquences du divorce, l’intervention du juge deviendrait indispensable et la procédure rentrerait, là encore, dans la cadre des divorces acceptés, où les époux ne sont finalement d’accord que sur un point, le divorce.